L’inflammation chronique crée le lit des maladies chronique comme l’arthrose, l’arthrite, la polyarthrite rhumatoïde, l’inflammation de l’intestin, la sciatique, la tendinite ou encore l’acné. L’inflammation fait le lit des maladies chroniques.
L’alimentation est un excellent moyen de lutter contre l’inflammation. Prévenir et faire régresser l’inflammation et les troubles chroniques qui y sont liés grâce l’alimentation. Cette phrase “Que ton alimentation soit ta meilleure médecine !” attribuée à Hippocrate prend ici tout son sens.
Cette page contient une vidéo juste ci-dessous, des informations complémentaires sous la vidéo puis un article résumé sur l’alimentation anti-inflammatoire.
L’alimentation anti-inflammatoire
L’alimentation anti-inflammatoire peut changer votre vie. Intestin irritable, brouillard mental, maux de tête, fatigue chronique, prise de poids, troubles de la thyroïde, douleurs articulaires et musculaires, tendinites, etc. sont autant de symptômes caractéristiques de l’inflammation du corps pour faire face à une aggression qu’il subit.
Dans cette vidéo, je vous propose d’aller au-delà d’une liste d’aliments anti-inflammatoires et pro-inflammatoires. Je vous explique 5 piliers majeurs de l’alimentation anti-inflammatoire pour comprendre une alimentation “saine” peut convenir à certains et ne pas toujours fonctionner pour d’autres.
À PROPOS DE CETTE VIDÉO
00:00 Intro
02:30 Naturel / Industriel – Éviter au maximum les aliments transformés
04:06 L’importance d’une bonne digestion
08:47 Le principe d’éviction – Éviter les aliments mal tolérés
11:16 Avoir une alimentation frugale
15:00 Avoir une alimentation à forte densité nutritionnelle, les oméga 3 et la vitamine D
Retrouvez d’autres informations complémentaires sous en-dessous de la vidéo.
Les piliers de l’alimentation anti-inflammatoire
Pour aller plus loin sur le sujet de la digestion et des compatibilités alimentaires, retrouvez mes livres.
– Les ombinaisons alimentaires, un livre grand public, en version numérique ou en version papier
– Le guide des associations alimentaires, un livre un plus poussée avec de nombreuses références et des conseils sur l’alimentation en fonction des différentes périodes de vie, uniquement en version papier
– Le tableau scientifique des associations alimentaires en version numérique
VIDÉOS COMPLÉMENTAIRES
► Vitamine D : Comment réduire déficits et carences ? https://youtu.be/GqXQtxM2uBI
► Les combinaisons alimentaires https://youtu.be/Hd2fQFzyb98
Quelles sont les bases de l’alimentation anti-inflammatoire ?
En consommant des aliments anti-inflammatoires, vous pouvez combattre efficacement l’inflammation. En adoptant globalement une alimentation anti-inflammatoire, le levier d’action est encore plus grand puisque nous tenons compte des facteurs infllamtoires qui proviennent de la mauvaise digestion, de la dysbiose intestinale, du surmenage des organes digestifs, du système immunitaire et des émonctoires (foie, reins, etc.).
Quels les piliers de l’alimentation anti-inflammatoire ?
1- Plus de naturel / moins de produits transformés
Les aliments raffinés et transformés sont pro-inflammatoire. Ils ne contiennent que très peu de fibres, vitamines, minéraux et antioxydants. Ils contribuent au déséquilibre du microbiote intestinal.
Revenir à des produits plus bruts et riches en fibres soutient le microbiote intestinal, qui joue un grand rôle dans la régulation de l’inflammation. La glycémie, le niveau de sucre dans le sang, se trouve mieux régulée. Quand la glycémie grimpe trop brutalement, nous subissons des agressions sur nos tissus.
Une alimentation naturelle, peu transformée est intéressante sur le plan nutritionnel.
2- Une bonne digestion
Il n’y a pas de bonne santé sans une bonne digestion. Bien digérer permet à notre corps de se nourrir correctement et de limiter l’arrivée de toxines issues de l’alimentation. Une digestion altérée affaiblie l’absorption des nutriments et nourrit le déveloopement d’une dysbiose intestinale, avec tout son florilège de perturbation pour l’organisme. Quand le microbiote intestinal se déséquilibre trop, l’inflammation n’est plus régulée correctement et la porosité intestinale s’installe.
La mauvaise digestion, c’est aussi des fragments alimentaires mal digérés et de toxines bactériennes qui passent plus facilement la barrière intestinale. Ces toxines doivent être gérer par notre système immuniotaire et notre foie. Quand ces organes saturent l’inflammation se développe.
3- Attention aux intolérances alimentaires
Quand vous souffrez de sensibilités alimentaires accrues – souvent nommées intolérances alimentaires – vous êtes déjà dans une situation inflammatoire. Par conséquent, en continuant de consommer les aliments que vous ne supportez plus, vous entretenez le problème.
Une meilleure digestion améliore généralement la tolérance aux aliments. Malgré cela, il est possible que des sensibilités excessives à certains aliments persistes. Il convient alors de retirer les aliments problématiques, autant que possible.
4- Une alimentation frugale
La frugalité réduit les sollicitation digestives et métaboliques. La nutrition de l’organisme s’en trouve renforcer. Les agressions en provenance de l’alimentation diminuent et les toxines ont moins tendance à s’accumuler.
La frugalité peut se pratiquer avec du jeûne intermittent. Elle peut encore s’organiser sur chaque repas comme dans le régime d’Okinawa ou encore avec des périodes alimentataires allégées comme le jeûne orthodoxe, qu’on retrouve par exemple dans le cadre du régime crétois.
5- Faire le plein de nutriments vitaux
Vitamine D, acides gras oméga-3, magnésium, potassium, zinc, vitamine B9, etc. tous ces nutriments sont indispensables au bon fonctionnement de l’organisme, donc à la régulation des processus inflammatoires et de cicatrisation.
Certains aliments sont plus intéressants que d’autres pour nous apporter ces éléments. Ce sont les aliments à forte densité nutritionnelle. Nous trouvons parmi les aliments les plus intéressants les légumes, les fruits, les légumes féculents (pomme de terre, patate douce, etc.). Les poissons et les légumes secs sont d’autres aliments encore bien placés dans ce classement.
Les céréales (riz, blé, maïs et leurs produits dérivés comme les pâtes, le pain) et les fruits à coque sont moins concentrés en ces nutriments. Et les aliments raffinées ou transformés sont beaucoup moins intéressants.
Comment opter pour une alimentation anti-inflammatoire ?
Classiquement, une alimentation régime anti-inflammatoire respectent les consignes suivantes :
- Augmenter la consommation de fruits et légumes à 500 g ou plus par jour.
- Consommer des préférence des aliments riches en protéines (viande, poisson ou crustacés, oeufs) une fois par jour.
- Choisir des céréales, des graines et des farines complètes ou semi-complètes, plutôt que des produits céréaliers raffinés.
- Diminuer au maximum votre consommation de produits transformés, qui contiennent souvent des conservateurs et des additifs chimiques.
- Réduire votre consommation de viande rouge, de charcuterie, de produits laitiers pasteurisés et de sucres raffinés.
- Limiter les aliments frits.
- Éviter les sodas, les jus de fruits et toutes les boissons sucrées ou sans sucre.
- Restreindre sa fenêtre alimentaire sur 12 heures ou moins. Cela signifie que vous devez consommer l’ensemble de vos aliments sur une période de 12 heures ou moins, chaque jour.
- Favoriser une bonne digestion des repas.
- Réduire les aliments que vous tolérez mal.
Ainsi, en intégrant à la fois des ajustements dans le choix des aliments, de l’organisation des repas et des comportements alimentaires, vous pouvez renforcer votre potentiel anti-inflammatoire. Vous augmenterez ainsi vos chances de réduire voire de vaincre de nombreux troubles inflammatoires.
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